C’est après une année d’intégration socio-économique difficile, que l’ex combattant MWILANYA EBOKO, âgé de 26 ans, marié et père de 3 enfants, habitant au quartier Mwandiga dans la ville de Baraka avait pris l’option de se lancer dans la culture maraichère sous l’encadrement d’ELOSAN VISION à travers son projet pilote d’intégration socioéconomique de 17 ex-combattants en territoire de Fizi.
MWILANYA EBOKO et ses collègues ont bénéficié de la formation sur la chaine de production d’amarantes et d’épinards organisée par ELOSAN VISION à travers des champs écoles paysans vers la fin de l’année 2019. « Leur croissance rapide et résistance aux nombreuses maladies m’avaient intéressé à ces cultures potagères nutritionnellement riche». Révèle MWILANYA devenu aujourd’hui producteur permanent des produits vivriers dans différents marchés locaux. En plus de cette formation associée aux notions en éducation civique, ils ont aussi réussi des outils aratoires et semences.
«Après la déduction des dépenses, cette activité me ramène au moins 200$ chaque mois. Um montant hautement supérieur au salaire d’un enseignant ou d’un militaire RD Congolais». Révèle encore cet ex combattant sur une radio locale dans le cadre de la publicité de ses produits.
Regrettant le temps qu’il a passé dans le maquis, déplorant ensuite le sort de ses anciens collaborateurs combattants, EBOKO aujourd’hui détenteur de plus d’un hectare de terre arable où il emploi 7 autres jeunes, raconte en ce terme. « Accusés de vol à mains armées, cinq de mes anciens compagnons, sont aujourd’hui en prison et deux ont été brulés vifs par la population en colère ».
« Je remercie infiniment ELOSAN VISION pour son initiative qui a réussi à transformer ma vie ″d’inutile à utile après avoir passé un quart de ma vie dans la guérilla. Je profite de cette occasion pour interpeler particulièrement les jeunes à prendre conscience face au chômage en se créant d’emplois nobles pour leur propre développement et celui de toute la communauté». Martèle EBOKO.
Il invite ses semblables à se créer des boulots et de renoncer aux actes inciviques dont le vol. «Pour combattre la pauvreté, la solution n’est pas dans le braquage, c’est plutôt dans l’agri business».
En conclusion dans l’émission radiophonique susmentionnée, EBOKO remercie ELOSAN VISION pour les capacités morales et professionnelles investies dans lui. « Je manque des mots pour exprimer ma gratitude pour tout ce qu’ELOSAN VISION a fait pour moi. Seul Dieu est capable de lui payer. Pour tout ce qu’elle a fait pour moi, Je lui recommande de le faire au tant aux autres jeunes défavorisés afin d’améliorer positivement leurs conditions de vies.
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